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Collioure : Une fabuleuse région de peintures

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« Anne Reymond, peintre et écrivain, vous invite à entrer avec elle dans l’histoire de la peinture à Collioure et sa région : un résumé des tendances picturales du siècle passé. Découvrez son repaire sur Google : El Niù, Collioure. Demandez-lui : vous aurez peut-être la chance de visiter son atelier si elle n’est pas en train de travailler.« 

Sous le soleil ardent, à l’heure où somnolent les ravaudeuses sur leur filet, Collioure dormait.

Et puis le train de 15h30 est entré en gare, une famille avec valises ballots et chevalets est descendue sur le quai, et tout a commencé.

Nous étions en 1905.

Peintures à Collioure et sa Région

Henri Matisse, Amélie sa femme et leurs enfants s’installent à l’auberge de Rosette près de la gare où il travaille jusqu’en  1914. “Il n’y a pas en France de ciel plus bleu que celui de COLLIOURE, dit-il. 

Je n’ai qu’à fermer les volets de ma chambre et j’ai toutes les couleurs de la Méditerranée chez moi”.

Et de fait, en moins de trois mois sa palette éclabousse de tons fauve 15 toiles et 40 aquarelles ; s’ajoute une bonne centaine de dessins …

Dans le même temps, André Derain descendu à peine quelques trains plus tôt produit quant à lui 30 toiles, 20 dessins et une cinquantaine de croquis.

Des liens se sont naturellement tissés comme on sait, et le Fauvisme en est né – pour ne durer que 3 ou 4 ans, oui, mais il laissera une empreinte ô combien durable sur les terres picturales du XXe siècle.

De quoi s’agit-il ? Surtout de couleurs.

Le Fauvisme, écrit Suzanne Pagé, « c’est un embrasement de couleurs arbitraires affranchies du dessin ».

Des couleurs vives, certains diront « crues », de celles qu’on trouve dans une nature robuste et gorgée de soleil, qui renvoient, dit Matisse, à un « bonheur de vivre » qui cherche la « condensation des sensations » en écartant « tout souci de vraisemblance ».

Ainsi la mer sera rouge ou ne sera pas…

Très vite, un cénacle s’établit.

Dans sa métairie natale de Banyuls (20km de Collioure) Maillol vient d’abandonner  pour la  sculpture la tapisserie qu’il cultivait sur le modèle de contemporains de grande renommée tels Puvys de Chavanne et Gauguin.

Et pendant que, une aiguillée poussant l’autre,  Mme Matisse et Mme Maillol cousent de concert, leurs maris devisent sur l’art et se présentent l’un Derain l’autre Daniel de Monfreid, peintre et père de l’aventurier et écrivain Henry.

Et tout ce petit monde cause bon train dans la fermette sous les oliviers…

Pendant ce temps, le fils Matisse va à l’école à Collioure avec le jeune René Pous.

Et il est temps de parler de la famille Pous

Peu avant 1900, les Pous ont acquis un établissement en face du château des Templiers de 1207 devenu en 1345 la Résidence d’été des Rois de Majorque – c’est le « Café des Sports ».

Après ses classes, René reprend et agrandit ce modeste établissement.

Amoureux des arts, il va recevoir avec sa femme Pauline des groupes hirsutes et émerveillés d’artistes qui découvrent ce coin de grâce qu’on appelle Collioure, « le bonheur des peintres ! » comme le décrit Matisse.

Mais dans l’ensemble ils sont pauvres. Et dans certains cas, très pauvres. Mais tous trouvent, les uns après les autres, le chemin du petit restaurant-café-hôtel (La Maison Fontano) de René Pous qui les reçoit à bras ouverts dans la fameuse cuisine de Pauline.

Avec l’aide de toute la famille, les affaires fleurissent si bien qu’au fil des années, l’hostellerie s’agrandit et abrite les amis, les amis des amis, l’essentiel des peintres et sculpteurs qui allaient donner au siècle des couleurs et des formes encore jamais vues : Matisse, Derain, Dufy, Maillol, Picasso, Survage qui, le premier, offre à René Pous son ami quelques œuvres qui vont embellir les murs de l’auberge.

Et l’idée vient, toute naturelle, que  l’écot pourrait bien s’acquitter par une toile, deux toiles, quelques œuvres et, de mois en mois, d’année en année c’est ainsi que naît la collection Pous.

Les murs de la salle à manger, l’escalier, les chambres s’ornent des plus grands noms et entre les dons, les cadeaux et les achats, cette collection atteindra plus de deux mille pièces !

Les années passent. Le tout jeune Picasso évolue entre Collioure et Cadaquès avec DERAIN puis travaille à Céret avec Georges BRAQUE .

Albert Marquet, l’ami fidèle de Matisse, habite lui aussi Collioure. En 1942, Fernand Roux, un grand ami de René Pous, achète un appartement sur le port avec son épouse Sita, 3ème sœur des célèbres « Sœurs CARITA  » qui ont tenu l’un des salons de coiffure parisiens les plus en vue de l’époque.

En 1948, DUFY est à Collioure. De 1950 à 1952, PICASSO installe sa famille à la Miranda, annexe du café Pous qui s’appelle désormais Les Templiers.

De 1953 à 1957 DALI se rend fréquemment à Collioure où il retrouve l’ambiance de « fêtes » (en particulier les ‘sardanes’, c’est un catalan) qu’il adore.

Arletty loue une maison au-dessus de l’actuel hôtel de luxe La Balette et s’attable tous les jours en terrasse pour savourer le meilleur de la Méditerranée.

  • Vlaminck,
  • Camoin,
  • Signac,
  • Braque,
  • Soutine,
  • Tzara,
  • Chagall,
  • Picabia,
  • Giner,
  • Mucha,
  • Dufy Perrot

Et bien d’autres, tout le monde se montre à Collioure, chez Pous.

En 1989, Fernand propose à René de créer une Fondation chez lui à Auterive, au Sud de Toulouse. Aujourd’hui l’associationRené Pous (« Les Escloupiès »,Route de Grépiac,  31190 Auterive, 05.61.08.34.03, contact@fondationpous.org, http://www.fondationpous.org), abrite 250 à 300 toiles de cette collection. Se côtoient des œuvres de Grandidier, Carzou, Brayer, Balbino Giner, un dessin de Cocteau bien d’autres encore. Un Salon d’Automne accueille les artistes régionaux, nationaux et internationaux avec un prix spécial « Jeunes Talents ».

Puis Jojo, fils de René, reprend avec Thérèse sa femme la barre de ce beau navire. Il décède en 2013. Aujourd’hui, c’est leur fille, Manée, qui continue l’aventure.

La Peinture à Collioure et sa Région
Jojo Pous et sa fille Mané… à la table des Templiers. cette illustration est issue du livre co-écrit avec Michel Descossy et paru en 2009 aux éditions Equinoxe, « Couleurs de Collioure »

Céret

Au début des années 1910, à une trentaine de kilomètres de Collioure en Cerdagne, la fièvre artistique gagne Céret.

Plusieurs artistes y ont déjà pris leurs quartiers quand arrivent Picasso et Braque.

L’Espagnol loue le premier étage d’une vaste demeure bourgeoise, la maison Delcros, et se rend au Grand Café en bleu de chauffe; il y bavarde des nuits entières avec Monfreid et Maillol, mais aussi avec les peintres Terrus et Manolo, le poète Pierre Camo…

Même si Céret est bientôt considérée comme «la Mecque du cubisme», il serait exagéré de prétendre que ce mouvement y est né. Mais c’est bien à Céret, en revanche, que le cubisme prendra plusieurs de ses tournants cruciaux. Au point que le village se fait surnommer « Mecque du cubisme » par André Salmo.

Durant l’été de 1911, Picasso et Braque sont proches l’un de l’autre, «comme une cordée en montagne». Après avoir révolutionné, dès 1909, la conception traditionnelle du tableau, les deux hommes déconstruisent, analysent et dispersent sur la toile tous les éléments qui, ensemble, assuraient l’illusion de la profondeur, la cohérence des trois dimensions.

Les éléments du tableau se stylisent :

  • personnages,
  • paysages
  • et objets

Peuvent se réduire quelques signes qui se fondent dans le décor alentour.

Et l’accent se porte moins sur la couleur comme chez les Fauves que sur la texture  – et l’on joue avec le papier ou les objets collés ajoutés, introduits exploités.

Braque et Picasso initient tous ces jeux auxquels se joint Juan Gris et ses «mathématiques picturales».

Puis après la guerre, Soutine, Chagall et, plus tard, Dali… ajoutent leurs grains de piments aux compositions en tous genres où la fantaisie peut se mêler au burlesque et à l’étrange – et on change de style, on arrive au surréalisme.

Peintures à Collioure et sa Région

En 1950 , Pierre Brune et Franck Burty-Haviland créent le musée d’Art moderne de Céret, invitant au passage les artistes qui ont fréquenté la ville à faire don de quelques œuvres.

Picasso en offrira 53, Matisse laissera 14 dessins.

Beaucoup d’autres les imiteront.

La  première conservatrice des musées de Céret et de Collioure, Joséphine Matamoros, se félicitera de ce que ce lieu repose «à la fois sur des œuvres majeures et sur cet engagement sentimental assez exceptionnel par rapport à un site». (ce passage est adapté de Olivier Le Naire)

A la Mairie de Banyuls, L’Histoire Catalane contée en un Tableau

Défense du col de Banyuls » peinture d’Henry Perrault 1867-1932

Pour bien comprendre ce qui se joue sur cette toile, mieux vaut connaître un peu d’histoire catalane – et on perçoit beaucoup mieux ce qui se passe depuis quelque temps à Barcelone. Ce qui suit s’appuie explicitement sur les travaux de Bernard Prats (http://www.prats.fr/pratsv2).

Tout commence le 05 mars 1068. Ramon Berenguer 1er (1035-1076), comte de Barcelone, fait rédiger les Usatges (ou Coutumes), une constitution des droits civiques et juridiques de Catalogne.

Ce mélange de droit romain et de droit canonique fait figure de constitution catalane sans rien à voir avec le code civil du pays espagnol.

Elle sert de modèle démocratique dans le Roussillon et  régit les successions et contrats de la vie quotidienne.

Dans ces textes apparaît le mot somatents , dérivé du catalan : « Els somes aténts »  « Nous sommes là à temps ».

Le terme désigne les groupes d’individus et de familles, père, mère, enfants, qui se vouent à la protection d’autodéfense et qui, lorsque sonne  le tocsin, quittent toute occupation à la maison ou aux champs pour courir défendre au péril de leur vie leur maison, leur village et leur terre, (Article 1er des obligations de 1068 « s’attacher à la défense de la religion et de la communauté catalane ».)

Le 15 janvier 1257, Jaume II, roi de Majorque, comte du Roussillon, autorise chaque somatént à posséder des armes, des arbalètes, des épées, des lances pour combattre.

En 1291, les nombreuses catastrophes entre villages obligent les somaténts à être présents pour protéger leurs villages contre le feu, l’inondation et l’envahisseur.

Ceux qui travaillent apportent de l’aide à ceux qui combattent, tous se transforment en guerriers, en pompiers, en militaires.

Très pauvres, les catalans vivent beaucoup de contrebande de sel, puis après l’abolition de la gabelle (1792), de cuir, de tabac et de fausse monnaie. « Traboucayres », ce mot désigne les contrebandiers : vous verrez bon nombre d’auberges l’arborer fièrement à l’enseigne.

Les maires ne collaborent  pas avec les gardes nationaux que la population somatents regarde avec plus de mépris que de crainte.

Lors d’arrestation ou de saisie, ce sont plus souvent qu’à leur tour les maires qui prennent  eux-mêmes la tête des émeutes et violences contre les douaniers, et ce jusqu’à la libération des prisonniers et l’abandon des sanctions !

Après l’annexion du Roussillon à la France par le traité des Pyrénées en 1659, les Usatges régissent toujours la vie quotidienne des villages. 

Par son acte de naissance, chaque individu est somatént, sans différence de sexe ni de rang social : c’est une garantie de protection et de défense pour la famille, la maison et le village.

Cette extension de la famille fait de chaque commune une fédération de familles unies entre elles par des liens naturels étroits d’une même origine.

C’est ainsi qu’une tribu devient une communauté et progressivement s’impose en peuple, en nation. « L’obligation de conserver leurs armes à portée de main et de s’exercer à leur maniement est adoptée. »

Puis vient la guerre de Succession d’Espagne.   En lutte contre le roi Philippe V d’origine française, le grand héros catalan Francesc Josep Moragues  crée un corps de somaténts – lequel connaîtra une défaite catastrophique au siège de Barcelone qui entraînera la réédition de toute la Catalogne le 11 septembre 1714. Un total de 36 480 somaténts sont morts pour défendre la maison d’Autriche.

A partir de cette défaite, le nouveau roi Philippe V (d’origine française) châtie la rebelle Catalogne : il impose des mesures financières draconiennes, dissout les Usatges de 1068, annule les privilèges de la noblesse, détruit la puissance des somaténts et supprime dans les écrits la langue catalane.

On le voit donc, les origines du catalanisme remontent essentiellement à la défaite du 11 septembre 1714. Il ne s’agit pas d’un mouvement structuré et organisé mais de la résistance d’un peuple qui défend son territoire ,ses coutumes et sa langue.

L’article 36 des Usatges précise que les armes sont des outils de travail et qu’elles sont insaisissables. Et donc, malgré de nombreuses tentatives contraires, la population reste armée.

Et les maires sont toujours dépositaires des caches d’armes et les entrepôts de cartouches sont bien en sécurité en cas de perquisition.

Quant aux troubles fiscaux liés aux réquisitions, aux affrontements continuels contre les soldats, à la chasse aux catholiques au sein des paroisses, aux dénonciations des suspects, à la présence des émigrés : autant de prétexte pour réclamer plus de fusils !

Nous en venons au tableau d’Henry Perrault

On le voit clairement aux costumes, nous sommes en plein période révolutionnaire.

L’Europe est en guerre contre la France régicide.

Ce 25 frimaire An II (15 décembre 1793), le plein hiver gonfle tous les torrents, rendant l’accès aux sommets difficiles.

Pris en tenailles entre les deux colonnes de l’armée espagnole qui menacent d’envahir et piller leur bourg, encouragés par leur maire André Rocarias en gilet court à boutons d’argent, sa large ceinture de feutrine rouge écarlate à la taille, les 4 600 somatents de

Banyuls se lancent à l’assaut.

Entendez-vous les cris des femmes, mères, épouses, , fusils entrelacés aux épaules, tablier rempli de munitions, dans la cohuedes gamins qui lèvent fourches aux cotés de ces hommes insoumis coiffés de leur baratine rouge, ces bonnets qui ont lancé en France la mode du bonnet phrygien ?

En vigatanes, ces espadrilles de corde aux longs lacets qu’on porte encore aujourd’hui, tous unis dans la défense de leur village, les femmes bourrant les fusils et les hommes tirant sur l’envahisseur, les somatents retrouvent les réflexes de leur histoire et renouent avec les « Usatges » catalans dont l’article36 donne les armes à feu pour insaisissables et l’alarme entendue dès le tintement de la cloche de Sant Joan de la Rectorie !

Collioure : Une fabuleuse région de peintures
Le tableau dans le hall de la Mairie

Avec sa belle composition en oblique d’hommes auxquels fait face une Catalane, nul doute que ce tableau est un hymne vibrant à la Catalanité.

Collioure : Une fabuleuse région de peintures
La bataille du col (tableau dans le hall de la Mairie)

Pour compléter ce début de récit sur l’histoire et l’identité catalane, je voudrais mentionner comment lors de mon exposition de 2017 au Palais des Rois de Majorque, j’ai eu l’occasion de vivre un mois et demi dans ce lieu vraiment magique :

Voilà qui m’a permis de mieux comprendre et apprécier cette culture. Je ne saurais trop recommander la visite de ce monument somptueux qui domine Perpignan (visites à11h le matin et 15h l’après-midi).

La Métairie de Maillol

A 4 kilomètres de la petite villen en direction du col de Banyuls, on ne peut pas manquer la métairie de Maillol.

C’est un petit coin de verdure sous les oliviers, modeste et calme comme le sculpteur qui dort son sommeil sous l’une de ses plus belles créations, La Méditerranée.

Cette métairie renferme des centaines de croquis du sculpteur, ainsi que des céramiques, bronzes, peintures et photos de l’atelier, du sculpteur et de son entourage. C’est l’occasion de rencontrer cette peinture qu’on connaît fort peu.

Peintures à Collioure et sa Région

On y sent aussi la vie quotidienne d’une modeste famille catalane, et on comprend aussi la qualité de la vie intellectuelle et artistique qui entoura Maillol et Dina Vierny, son dernier modèle (et exécutrice testamentaire qui, après avoir restauré puis transformé en musée  la métairie,  fonda le musée de la rue de Grenelle à Paris).

Dufy fit partie de ce cercle vivant qui comptait aussi Daniel de Monfreid (peintre et père d’Henry) et bon nombre de peintres, poètes intellectuels et artistes de la région qui comptait de très nombreux.

Peintures à Collioure et sa Région

Les sculptures de corps féminins aux courbes généreuses qui lui ont valu son grand succès, et qui sont considérées comme annonciatrices d’œuvres comme celles d’Henry Moore ou Alberto Giacometti, ne voient le jour que vers les 40 ans de l’artiste.

Décédé en 1944, il repose dans le jardin de sa maison « La Métairie » de Banyuls où il vécu à partir de 1910, dans le calme de la vallée de la Roume.

Cette maison est aujourd’hui devenue un musée ouvert au public.

On y trouve son tombeau, orné de la statue « La Méditerranée », mais … On y découvre également son atelier, et dans ses murs finalement sa vie quotidienne, ce qui permet de mieux comprendre son cheminement et son travail.

Bon  nombre de ses œuvres ornent la ville, notamment la « Jeune fille allongée » qu’accompagnent plusieurs groupes le long des Allées qui portent son nom.

On verra aussi son « Monument aux morts pacifiste », derrière la mairie de Banyuls.

A Perpignan, Un peu plus loin, du côté de Port-Vendres, habite Hugues Aufray, qui après la musique s’est reconverti dans la peinture et surtout la sculpture.

Le voici devant sa création Maillol exposée :

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Joelaindien

Pierre, alias Joelaindien, est ingénieur en aménagement du territoire, diplômé de l'ENS d'Horticulture et d'Aménagement du Paysage. Il est passionné de voyages, des deux côté de la barrière, puisqu'il est à la fois voyageur invétéré et propriétaires de locations saisonnières. Il sera ravi de répondre à vos questions, laissez un commentaire !

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